Le Silure
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DESCRIPTIF :
L'un des plus grands phénomènes écologiques et halieutiques de ces dernières années est incontestablement l'arrivée du silure dans nos eaux.
Dans les années 70, la présence des premiers silures a été constatée dans la Seille (71) puis dans la Saône, la Loire et la Seine, avant de s'étendre aujourd'hui à toutes les grandes rivières françaises.
Les premières captures à la ligne de ces géants d'eau douce ont fait naître le mythe de dévoreurs d'enfants et d'animaux domestiques, les rendant aussi impopulaires que fascinants.
On peut aujourd'hui démentir cette légende, et de par son comportement alimentaire carnassier essentiellement composé d'autres poissons, classer le silure parmi les poissons qui jouent un rôle essentiel de "régulateurs piscicoles" des grands lacs ou fleuves de France.
Poisson lucifuge (qui fuit la lumière), il fréquente les fosses profondes ainsi que les zones ombragées et encombrées.
Son activité de chasseur se déclare principalement à l'aube, au crépuscule et la nuit.
La pêche du silure connaît un véritable engouement et pour bon nombre de pêcheurs, il est le poisson record par excellence.
Plus gros sédentaire d'eau douce, le silure nous vient d'Europe Centrale et peut mesurer dans son bassin d'origine jusqu'à 5 mètres et atteindre 300 kg !
Les records français actuels flirtent avec les 100 kg pour 2,60 m au lac de St CASSIEN dans le Var, et 2,53 m dans le petit Rhône en Camargue.
Compte tenu de ses mensurations pour le moins imposantes, c'est un adversaire de taille face auquel vous devez être "armé".
Le choix du matériel est déterminant pour espérer un jour l'affronter et vous l'aurez compris, la finesse n'est pas le premier critère de sélection !
Pendant le combat, posséder une embarcation est un atout majeur.
Elle vous permet de mieux travailler le poisson qui souvent vous traque pendant plusieurs centaines de mètres et facilite la prospection des postes.
La meilleure saison pour la pêche du silure commence en avril et se termine en octobre, entrecoupée d'une période de fraie en juin.


Xavier Vella en action - Silure 2.06m.! Pris sur canne SGT 206

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Situation géographique

 Aujourd’hui, le silure a colonisé la quasi-totalité des fleuves et autres grandes rivières françaises.
Les pêcheurs témoignent de captures très nombreuses dans la Saône, la Seille, la Loire, le Rhône, la Seine et leurs principaux affluents.
Il est aussi présent dans le Tarn, la Dordogne, la Garonne, ainsi que dans des rivières à gabarit plus petit.
On note une présence en étangs et en lacs aux quatre coins de l’hexagone, suite notamment à des empoissonnements plus ou moins sauvages et à une faculté d’adaptation importante de ce poisson, qui a trouvé sur le territoire français un réseau hydrographique riche rivière de secondes catégories.     

Habitudes alimentaires

L’essentiel de la manne alimentaire du silure vient des hauts fonds herbeux et autres bordures car il y trouve des concentrations de poissons fourrages, parfois leurs alevins ainsi que les écrevisses.
Les études d’estomacs menées par Jean Claude Tanzilli montrent une consommation de cormoran, ragondin, poule d’eau, canard, ce qui fait la preuve aveuglante de son habileté a chasser en surface.
Contre exemple : on constate aussi la présence de proies démontrant une alimentation sur la plancher subaquatique (anodonte, dreissène, etc).
En un mot, le silure est un chasseur hyper opportuniste qui se fixe sur la nourriture disponible du moment.
D’un secteur à l’autre de rivière, les poissons n’ont pas forcément les mêmes contenus d’estomacs.
Les plus mal loti en terme de territoire migrent probablement vers de meilleurs secteurs.
Ce sont des notions importantes pour comprendre ce poisson.
Il est finalement chez lui dans toutes les strates d’eau, qu’il soit plaqué dans la fosse de 25 mètres ou maraudant activement en extrême surface.

Tenue saisonnière du poisson

Durant leur période de léthargie les siluress sont regroupés sur le fond de la rivière, dans les fosses les plus profondes (10m à 24m) où l’eau est la plus chaude.
Une migration de pré-frai a lieu à partir de ces aires d’hivernage quand la température de l’eau atteint 8 à 10°C, fin Mars début Avril.
Plus tard, dans une eau à plus de 20 degrés, les silures sont bien dispatchés sur toute la rivière, et  l’on trouve donc de moins en moins de rassemblements.
Le choix de la technique de pêche devient important…


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Complément d’informations sur l’article de Romaric :
http://siluremax.free.fr/dotclear/index.php?2006/04/24/8-croissance-et-repartition

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