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Gastronomie- Champignons  
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Les guide de la cueillette des Champignons
Je vous propose dans cette rubrique un petit guide qui vous permettra de facilement repérer les bons des mauvais.!...

Champignons

!!! Attention.: Ce guide est, comme son nom l'indique, une rubrique pour vous aidez à faire de bonnes cueillettes... et aussi à éviter les pièges.!!! - Si vous avez le moindre doute à la suite d'une récolte... N'HESITEZ PAS UN INSTANT...

Rendez-vous chez votre pharmacien... il sera certainement vous donner la réponse à votre interrogation.!!!

Bon appétit...

 
 
 
Champignons
 

Les Bons...

commestible

 
 

cepe de bordeaux

Cêoe de Bordeaux

Cêpes de Bordeaux
(Boletus edulis)

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Comestibles

La chair est blanche et les spores sont brun verdâtres. A l'état juvénile, ce champignon ressemble à un bouchon de champagne et sur la fin il a tendance à devenir presque plat. Adulte, il peut avoir un diamètre allant jusqu'à 30 cm ! Après la pluie, la cuticule est luisante et visqueuse. Sa poussée est fréquemment précédée, de quelques jours, de celle de l'amanite tue-mouches qui fréquente les mêmes lieux. Il s'agit d'un excellent comestible à la chair ferme laissant un vague goût de noisette au palais.

Chapeau : de 10 à 20 cm, hémisphérique puis convexe, charnu, de couleur allant du beige au marron à brun noisette ou brun ochracé clair, parfois plus clair selon exposition, à marge épaisse, souvent excédente et généralement soulignée d'un fin liseré blanchâtre

Lames : néant : fins et serrés, d'abord de couleur blanche à blanchâtre puis jaune, devenant ensuite verdâtre sur la fin

Anneau : néant

Pied : robuste et ferme, renflé à ventru ou allongé en massue vers la base, de couleur fauve strié d'un fin réseau blanc en saillie, devenant blanc vers la base

Exhalaison : faiblement fongique et agréable

Période de cueillette : à partir de fin juin et jusqu'à fin octobre, parfois plus tard encore, selon la douceur de l'arrière-saison

Biotopes : dans les bois de conifères comme parmi les feuillus, de préférence dans les endroits dégagés ou aérés, les clairières, les herbus, les talus bordés d'arbres et les bords des chemins, essentiellement sur les sols acides

Confusions : possible avec le cèpe d'été, très bon comestible, mais aussi avec le bolet amer

Famille : bolétacées

Nom scientifique : boletus edulis

     
 

bolet orangé

Bolet arangé

Bolet orangé

Bolet orangé
(Boletus arantiacus)

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Comestible

La chair est molle dans le chapeau, verdissant avec l'âge. Elle est ferme dans le pied mais dure à sa base, blanche virant au rose-grisâtre puis très rapidement au vert bleuâtre à gris noirâtre. La couleur de ce champignon le distingue assez nettement des autres membres de la famille, sauf avec le bolet roussissant ... que certains ouvrages assimilent à celui-ci ... Il s'agit d'un bon comestible mais que beaucoup n'apprécient pas (car "mangeant avec les yeux") en raison de sa couleur virant rapidement au noirâtre à la découpe.

Chapeau : de 8 à 15 cm ou plus, charnu, d'abord hémisphérique puis convexe, à surface irrégulière, à marge très peu enroulée devenant lisse à faiblement excédente et parfois légèrement ondulée, à cuticule finement feutrée, de couleur vive allant de l'orangé ou roux orangé ou parfois plus foncé

Lames : néant : tubes longs, d'abord de couleur blanchâtre puis devenant grisâtre à brunâtre

Anneau : néant

Pied : d'abord généralement trapu voire obèse mais pouvant être également cylindrique, puis s'allongeant et devenant légèrement renflé à la base, rugueux, blanchâtre à blanc grisâtre parsemé de squamules de couleur blanche devenant ensuite brun-rougeâtre puis noirâtre, bleu verdâtre à la base

Exhalaison : faiblement fongique

Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à la fin de l'automne

Biotopes : principalement dans les bois de trembles, plus rarement sous d'autres feuillus, le plus souvent sur les sols argileux et dans les dépressions plus humides, les coupe-feux en creux et les abords des fossés, le plus souvent caché dans les zones herbeuses lorsqu'il fait sec

Confusions : possible avec le bolet roussissant, le bolet rude, le cèpe des pins et le bolet orangé des chênes

Famille : boletacées

Nom scientifique : leccinum aurantiacum

     
 

chanterelle commune

Chanterelle commune

chanterelles communes

Chanterelle commune, Girolle
(Cantharellus cibarius)

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comestible

La chair est de couleur crème à jaune intense, blanchâtre à coeur. Ce champignon se montre dans les bois dès le mois de mai et pendant tout l'été. En septembre et octobre, parfois jusqu'en novembre sir l'automne est sec, c'est le plus souvent parmi les feuilles mortes, dans les taillis de noisetiers et de bouleaux qu'elle pousse en troupes parfois nombreuses. Il s'agit d'un excellent comestible

Chapeau : chapeau de 3 à 12 cm convexe puis rapidement en coupe, charnu, à marge d'abord finement enroulée puis très sinueuse et irrégulière, souvent difforme ou paraissant parfois bosselé, de couleur jaune d'oeuf mais pouvant aller du jaune très pâle à l'orangé

Lames : néant : plis relativement épais, plus ou moins fourchus et nettement décurrents, paraissant être des lamelles

Anneau : néant

Pied : charnu, jaune lumineux, souvent courbé, devenant plus mince et plus clair vers la base, fibreux, pouvant parfois être soudé au pied d'un autre individu

Exhalaison : agréablement fruitée, semblable à celle de la mirabelle ou de l'abricot sec et un peu acidulée

Période de cueillette : dès le mois de mai et jusqu'au milieu de l'automne si la terre n'a pas été trempée par de trop fortes pluies

Biotopes : sur la mousse des bois de feuillus aérés (surtout de chênes et de châtaigniers) ou de résineux surtout en mélange avec des feuillus

Confusions : possible avec le clitocybe de l'olivier et son homologue du nord, le clitocybe illusoire

Famille : cantharellacées

Nom scientifique : cantharellus cibarius

     
 

Coprin Chevelu

Coprin chevelu

Coprin chevelu
(Coprinus comatus)

Commentaires

comestible

Ce très bon comestible dont le pied est relativement fibreux pousse généralement en groupes de quelques individus. Il est fragile et doit être consommé jeune, le jour même de la cueillette. Il se détériore très vite, noircissant puis se liquéfiant littéralement, jusqu'à disparaître totalement, ne laissant le plus souvent qu'un pied dressé. Ce dernier peut parfois atteindre jusqu'à 60 centimètres sans que le chapeau ne soit proportionnel !

Chapeau : de 5 à 15 cm, fragile, d'abord en fourreau sur le pied, devenant cylindrique puis en cloche, couvert d'écailles délicates blanchâtres à brunes à bords légèrement rosés souvent relevés, devenant noir et déliquescent à partir de la base

Lames : blanches devenant rapidement rosées puis noires, déliquescentes

Anneau : blanc, léger et mobile

Pied : long (jusqu'à 25 cm, voire plus), creux, très délicat, blanc rosé et renflé à la base

Exhalaison : faible, fongique

Période de cueillette : du printemps à l'automne mais le plus souvent en septembre et octobre

Biotopes : dans les pelouses, les parcs, bords de route, talus de chemins, terrains vagues, etc

Confusions : impossible

Famille : coprinacées

Nom scientifique : coprinus comatus

     
 

Cortinaire de berkley

Cortinaire de Berkley

Cortinaire de Berkley - Remarquable
(Cortinarius praestans)

Chapeau : 10 à 20c.

Le chapeau est épais, de
couleur brun-roux, recouvert
de plaques blanches quand
le champignon est jeune.
Les lames sont d'abord
blanches teintées de violet
et deviennent ocre. Le pied
peut atteindre 20 cm. Il est
renflé à sa base et se termine par
une pointe qui s'enfonce dans le sol.

Où le trouve-t-on ?
Il forme des cercles dans les bois de feuillus au sol calcaire. Il n'est pas très répandu.


Le saviez-vous ?
C'est un très bon champignon dont la taille imposante évite toute confusion avec d'autres espèces.

Recolte : Septembre - Novembre

     
 

corne d'abondance

Corne d'abondance

Craterelle Corne d'abondance
(Craterellus cornucopioides)

Le saviez-vous ?
La chair peut déplaire à cause de son élasticité, mais elle est très savoureuse et recherchée.

Comment la reconnaître ?
Ce champignon est plus connu sous le nom de Trompette des morts ou Chanterelle corne d'abondance. Il a la forme d'un cornet brun-noir. Il est pelucheux et plus clair à l'extérieur. Le pied est creux.


Où la trouve-t-on ?
La Trompette des morts pousse dans les forêts de feuillus, notamment de hêtres, sur un sol très humide. Sa pousse est capricieuse, puisqu'au même endroit on peut la trouver en quantité abondante une année et quasi absente l'année suivante.

 

Chapeau : entre 4 et 8 cm Juillet-novembre

     
 

entolome en bouclier

Entolome en bouclier

Entolome en bouclier

Entolome en bouclier
(Entoloma clypeatum)

Commentaires

comestible

La chair est blanche et les spores sont roses. Ce champignon assez courant se développe le plus souvent en groupes de quelques individus. Les colonies sont parfois assez nombreuses et permettent alors une dégustation conviviale de ce comestible moyen à une époque de l'année où peu d'espèces montrent le bout du ... chapeau.

Chapeau : de 3 à 8 cm, hémisphérique devenant rapidement convexe à campanulé étalé, avec mamelon bien marqué, finement fibreux radialement, à marge se fendillant, hygrophane, de couleur brun datte à brun grisâtre mais plus clair lorsqu'il fait sec

Lames : adnées mais parfois un peu échancrées, espacées et irrégulières, à lamelles et lamellules intercalées, de couleur blanche à blanc grisâtre devenant rose pâle en vieillissant

Anneau : néant

Pied : cylindrique, droit à faiblement flexueux, blanchâtre à blanc grisâtre ou crème brunâtre très clair (surtout vers le sommet), légèrement strié longitudinalement

Exhalaison : de farine, plutôt intense

Période de cueillette : essentiellement au printemps, à partir du mois d'avril

Biotopes : formant des mycorhizes avec les rosacées, principalement sur les bords des chemins ainsi que dans les taillis et haies comportant aubépines, pruneliers, etc. mais aussi dans les parcs et les vergers

Confusions : peu probable à l'état imbu sinon éventuellement possible avec l'inocybe de Patouillard qui se développe à la même époque

Famille : entolomatacées

Nom scientifique : entoloma clypeatum

     
 

Lycoperdon en poire

Lycoperdon en poire

Lycoperdon en forme de poire

Lycoperdon en poire
(lycoperdon pyriforme)

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comestible

La surface très finement perlée (ou plutôt "aiguillonnée") devient rapidement lisse et se perfore également en son sommet pour laisser échapper la sporée. D'est une espèce qui se développe souvent en groupes de plusieurs individus, parfois très nombreux. La vesse de loup en forme de poire est la cousine proche de la "perlée" par son aspect général. Elle est également comestible à l'état jeune mais de qualité gustative plus médiocre ...

 

Chapeau : de 2 à 6 cm de diamètre, sans réellement de pied ni de tête, s'évasant puis s'allongeant légèrement vers le sommet, blanc devenant blanc crème puis ochracé en vieillissant, souvent mamelonné, très finement perlé ou aiguillonné mais parfois presqu'entièrement lisse

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : dans le prolongement du carpophore, fixé sur des filaments blancs de mycélium

Exhalaison : nulle puis désagréable, de type métallique lors de l'éclatement du carpophore

Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'à la fin de l'automne

Biotopes : souches, troncs, branches mortes enfouies, bûches et même les racines d'arbres, surtout de feuillus

Confusions : possible avec d'autres vesses dont la vesse de loup perlée mais aussi lycoperdon en forme de vase lorsque ce dernier est encore juvénile

Famille : lycoperdacées

Nom scientifique : lycoperdon piriforme

     
 

Lépiote élévée

 

lépiote élévée - coulemelle

lépiote élévée Lépiote élevée

Lépiote élévée, Coulemelle
(Lepiota procéra)

Commentaires

comestible

La chair est de couleur blanc rosé. Il s'agit d'un très bon comestible dont la taille impressionnante et le port élégant ne passent pas inaperçus. Evitez toutefois l'absorption de specimens se développant au bord des routes, même s'ils paraissent tentants !

Chapeau : de 10 à 25 cm d'abord ovoïde puis convexe en forme de parasol puis étalé, mamelonné au centre, blanchâtre à beige couvert d'une pellicule épaisse se déchirant en larges écailles de couleur cannelle à brunâtre

Lames : libres, fines et serrées, de couleur blanc crème devenant blanc-crème sale lorsque le chapeau s'aplanit

Anneau : complexe et coulissant, de couleur blanche au dessus et brun clair au dessous, ayant l'aspect d'une bague épaisse d'aspect laineux

Pied : grêle, long (de 20 à 30 cm, voire 40 cm pour un chapeau de 35 cm de diamètre !), creux et fibreux, à tendance bulbeuse à la base, couvert de nombreuses petites écailles de couleur ocre ou brun à noirâtre

Exhalaison : agréablement fruitée, de noisette à l'état juvénile

Période de cueillette : dès juillet mais se développe surtout en septembre et octobre

Biotopes : en bordure de haies, de bois clairs, ou de prés, parmi les fougères ou les genêts, dans les landes, les clairières et les prairies non entretenues

Confusions : possible avec la lépiote déguenillée, la lépiote fuligineuse mais aussi avec la lépiote brun-incarnat (mortelle !) dont la taille est toutefois inférieure tant par le chapeau que par le pied

Famille : lépiotacées

Nom scientifique : macrolepiota procera

     
 

Marasme d'oréade

Marasme d'oréade

Marasme d'Oréade, Mousseron
(Marasmius oreades)

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comestibles

Ce champignon à la chair blanche forme souvent des "ronds de sorcière". Il s'agit d'un bon comestible, dont il faut toutefois rejeter le pied trop fibreux. Il supporte facilement le séchage et peut ainsi être dégusté toute l'année.

 

Chapeau : de 2 à 6 cm, d'abord hémisphérique puis conique, s'étalant ensuite en devenant ondulé, beige à fauve devenant marron-roux à l'humidité mais plus clair sous la sécheresse, à centre souvent légèrement plus foncé et mamelon généralement bien marqué

Lames : libres, assez épaisses et très espacées, doublées de lamelles et lamellules, de couleur crème à brun clair

Anneau : néant

Pied : de 5 à 8 cm, creux et de même couleur que le chapeau, s'éclaircissant vers le sommet

Exhalaison : de foin coupé puis devenant plus forte et cyanhydrique (amandes amères)

Période de cueillette : par poussées se produisant principalement de mai à octobre

Biotopes : dans les prairies, les bords de route, chemin et sentiers herbeux mais aussi parfois dans les bois bien aérés de feuillus et en lisière de ceux-ci

Confusions : possible avec certaines collybies lorsqu'il est récolté dans les bois

Famille : marasmiacées

Nom scientifique : marasmius oreades

     
 

Morille vulgaire
Morille

Morille Commune
(Morchella vulgaris)

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comestible

Il faut avoir à l'esprit que ce champignon est un excellent comestible si il est bien cuit ! Cru, il est toxique ! Si vous en trouvez sur ou à proximité immédiate de décharges, laissez-les sur place ! Cette famille est d'une systématique très complexe et plus d'une vingtaine d'entre-eux est difficile à classer, tant les caractères sont variables. Difficile à repérer au milieu de la végétation qui l'abrite, généralement en groupe de 2 ou 3 mais parfois de plusieurs dizaines d'individus, la morille a des poussées imprévisibles. Sa chair est mince et cassante. La seule différence marquante avec la giromytre comestible (qui est mortelle !) est que cette dernière possède un chapeau de couleur brun-rouge formé de plis et non d'alvéoles. Par ailleurs, elle est surtout présente à plus de 500 m d'altitude.

 

 

Chapeau : de 3 à 7 cm, conique ou ovoïde couvert de profondes alvéoles irrégulières séparées par des côtes plus claires, creux, à "marge" soudée au pied, de couleur variant du noirâtre au gris brun, devenant jaunâtre, roux, jusqu'à gris cendré avec l'âge

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : épais, de 2 à 5 cm, creux mais parfois complexe (circonvolutions internes), de couleur blanche à crème, parfois à zones jaune ocracé, ventru et sillonné à la base, soudé à la base du carpophore et se prolongeant jusqu'à son sommet

Exhalaison : faiblement fongique, vaguement mêlée de senteurs de pomme de terre cuite et de cannelle, surtout pendant la cuisson

Période de cueillette : principalement en avril et mai, dès les premiers beaux jours

Biotopes : endroits humides et zones plus ou moins herbeuses des bois aérés, des bosquets, des lisières de feuillus avec une préférences pour ceux bordés de frênes, en bordure des haies, souvent en association avec le lierre rampant et la ficaire, dans les vergers à pommes et même sur des terrains vagues et des décombres ou sols calcinés, voire des décharges !

Confusions : possible avec la morille ronde, la verpe de Bohême (ptychoverpa bohemica), le morillon, trois comestibles mais aussi la gyromitre comestible (!)

Famille : morchellacées

Nom scientifique : morchella esculenta

     
 

Oreille de lièvre

Oreille de lièvre

Oreille de lièvre
(Otidéa onotica)

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La chair et les spores sont blancs. Ce petit champignon passe souvent inaperçu lorsqu'il se développe sur la litière des feuilles mortes. Peu courant, il pousse en groupe de quelques individus. Sans être toxique, il n'est toutefois pas considéré comme comestible, sa chair étant élastique et peu consistante.

Chapeau : de 3 à 9 cm, en forme d'oreille ou de feuille épaisse plus ou moins ouverte, paraissant veloutée, de couleur jaune intense à jaune orangé, devenant légèrement ocre en vieillissant, à reflets intérieurs rosés

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : très court, duveteux, enfoncé dans la mousse ou la litière

Exhalaison : nulle

Période de cueillette : à partir de la fin de l'été mais principalement en automne

Biotopes : bois de feuillus (apprécie la couverture des chênes) et/ou de conifères, le plus souvent à l'abri du soleil

Confusions : possible avec otidea alutacea et otidea cochleata, toutes deux plus rares

Famille : otidéacées

Nom scientifique : otidea onotica

     
 

Ressule charbonnière

Ressule charbonnière

Ressule Charbonnière
(Russula cyanoxantha)

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comestible

Cette espèce peut présenter des colorations très variables, notamment par temps humide, comportant des couleurs passant par le gris et le jaune. Sa chair est de couleur blanche à blanc-rosé et les spores sont blanches. La russule charbonnière (bien cuite !) et sa cousine la russule verdoyante sont les meilleurs comestibles de cette grande famille. Si certains la trouvent fade, c'est probablement en raison du biotope car la saveur de base est proche de celle de la noix. Comme la majorité des autres membres de la famille, elle est particulièrement appréciée par les limaces : il convient donc de passer avant elles ...

Chapeau : de 5 à 15 cm, convexe puis plan, mélangeant pourpre, violet, vert olive avec l'âge, à surface plus ou moins rayée, à marge lisse

Lames : adnées, épaisses, serrées et blanches, paraissant grasses au toucher

Anneau : néant

Pied : de 5 à 10 cm, pour un diamètre de 1,5 à 2,5 cm est cylindrique, blanc et ridé, parfois teinté de rose ou de lilas

Exhalaison : faible

Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à l'automne

Biotopes : bois de feuillus (surtout de hêtres) mais aussi de conifères

Confusions : possible avec la russule pourpre et noire, la russule presque bleue et la russule agréable, parfois aussi avec l'amanite phalloïde mais il faut garder à l'esprit que cette dernière est engainée dans une volve et possède un anneau

Famille : russulacées

Nom scientifique : russula cyanoxantha

     
 

Truffe

Truffe

Truffe
(Tuber metanosporome)

 

 

 
     
 

Tricholome st-George

Tricholome de la St George

Tricholome de la St George

 

Tricholome de la St Georges
(Tricholoma Georgii)

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comestible

Le mousseron se développe toujours en groupes de plusieurs individus. Ces derniers sont le plus souvent de taille modeste. Il est dès lors judicieux de le laisser se développer pendant quelques jours lorsqu'on le découvre : il "tient" bien et ses voisins plus petits seront alors prêts à être dégustés. Cet excellent comestible est l'un des premiers fruits de la saison pour le "chasseur" de champignons. Certains ne l'apprécient toutefois pas car sa saveur est surtout liée au biotope dans lequel il se développe : la mousse, d'où son surnom.

Chapeau : de 5 à 10 cm mais pouvant aller jusqu'à 15 cm, hémisphérique devenant convexe souvent irrégulier et bosselé puis s'étant en vieillissant, à marge enroulée, épais, mat à finement velouté, de couleur blanche à crème ou gris fauve, parfois teinté d'ocre clair

Lames : adnées à échancrées, fines et serrées, de couleur blanche ou crème

Anneau : néant

Pied : court (de 4 à 7 cm), épais et blanc

Exhalaison : farine fraîche

Période de cueillette : quoique parfois présent dès la mi-mars, c'est principalement d'avril à juin qu'il se montre, parfois aussi un peu plus tard

Biotopes : on le trouve dans les taillis, les lisières de forêt, les haies, les prairies en friche, les bois aérés, souvent au voisinage des frênes et des ormes - il est également présent sous les aubépines et les pruneliers bordant les ruisseaux, appréciant la mousse et se cachant le plus souvent sous la végétation basse - préférant les biotopes ombragés, c'est surtout en exposition nord à nord-ouest qu'on peut le trouver

Confusions : inocybe de Patouillard plus élancé et à odeur fruitée mais mortel ( ! ) et entolome livide lui ressemble aussi mais pousse normalement plus tard dans la saison

Famille : tricholomatacées

Nom scientifique : calocybe gambosa

     
 

Tricholome pied-bleu

Pied bleu

 

Tricholome Pied-bleu
(Rhodopaxillus nudus)

 

Chapeau
Charnu. Globuleux-convexe, étalé puis déprimé, avec parfois un léger mamelon central (6-15cm). Marge enroulée et pruineuse chez les exemplaires jeunes, puis étalée, ondulée, profondément cisaillée. Cuticule humide, lisse, glabre, de couleur violette, gris-violet à tons fauves, plus soutenu au centre.

Lamelles
Serrées, étroites, sinueuses ou légèrement décurrentes par une dent, violet clair puis violacé brunâtre.

Pied
Robuste, cylindrique (4-10 x 0,5-3cm), renflé à la base et portant des résidus cotonneux de mycélium. Plein, fibreux. Violacé avec fibrilles floconneuses blanches.

Chair
Tendre et fragile dans le chapeau, fibreuse dans le pied. Couleur gris violacé clair. Odeur aromatique caractéristique, saveur douce ou un peu acidulée chez les exemplaires adultes.

Habitat
De l'automne à l'hiver, quelquefois aussi au printemps et en été, dans les bois de conifères ou de feuillus, sur les terrains riches en humus, en feuilles mortes, en aiguilles. En troupes nombreuses.
     
 

Volvaire à grande volve

Volavaire à grande volve

Volvaire à grande volve

Volvaire à grande volve
(Volvaria volvacea)

Commentaires

comestible

La chair est blanche, prenant une couleur crème en vieillissant, et les spores sont roses. Cette espèce est réputée comestible et d'ailleurs cultivée dans les rizières des pays asiatiques. Si celle que l'on trouve sous nos latitudes l'est également, elle est toutefois considérée comme de valeur assez moyenne. Elle est d'ailleurs plutôt rare en Europe occidentale et ses tendances nitrophiles ajoutées à cette rareté devraient inciter à la laisser sur place.

Chapeau : de 6 à 12 cm, conique devenant convexe campanulé puis s'étalant avec mamelon, à marge lisse, à surface radialement ornée de fibrilles de couleur noirâtre à bistre sur fond de couleur grisâtre plus foncé vers le centre

Lames : libres, fines, serrées, à lamelles et lamellules intercalées, de couleur blanche à blanchâtre devenant rosâtre à saumon à maturité

Anneau : néant

Pied : ferme et cylindrique s'épaississant vers la base qui est un peu renflée et enfermée dans une volve engainante épaisse de couleur grisâtre, pruineux, de couleur blanche à blanchâtre

Exhalaison : faiblement fongique, parfois raphanoïde

Période de cueillette : à partir du début du printemps et jusqu'à la fin de l'automne

Biotopes : essentiellement en zones chaudes sur compost et fumiers et sur le sol nu ou paillé dans les serres

Confusions : possible avec la volvaire remarquable et la volvaire gluante

Famille : plutéacées

Nom scientifique : volvariella volvacea

   
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en résumé...  

Amanita Caesarea

Cantharellus Cibarius

Lyophyllum Georgii

Pleurotus Eryngil

Psalliota Arvensis

Russula Aurata
Boletus Aereus

Coprinus Comatus

Morchella Conica

Pleurotus Fuscus

Psalliota Campestris

Russula Virescens
Boletus Edulis

Lactarius Sanguifluus

Morchella Rotonda

Polyporus Pes-Caprae

Psalliota Silvicola


Agrocybe Aegerita

Amanita Rubescens

Boletus Aurantiacus

Boletus Erythropus

Boletus Pinicola

Cantharellus Lutescens

Hygrophorus Marzuolus

Hypholoma Capnoides

Lepiota Excoriata

Marasmius Scorodonius

Psalliota Hortensis

Russula Heterophylla
Amanita Gemmata

Amanita Vaginata

Boletus Castaneus

Boletus Luridus

Boletus Regius

Clitopilus Prunulus

Hygrophorus Niveus

Laccaria Amethistina

Lepiota Procera

Pholiota Mutabilis

Russula Cyanoxantha

Russula Mustelina
Amanita Inaurata

Boletus Appendiculatus

Boletus Cyanescens

Boletus Luteus

Boletus Reticulatus

Hydnum Repandum

Hygrophorus Pratensis

Lactarius Deliciosus

Marasmius Oreades

Pleurotus Ostreatus

Russula Grisea

Russula Vesca