Les pas bons... (Toxiques - A EVITER.! )

Bolet de Satan
(Boletus satanas)

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La chair est blanchâtre à jaunâtre mais bleuit à la coupe et les spores sont brun verdâtres. Comme beaucoup de bolets, il est très rapidement véreux. Rare en Bretagne, plus fréquent dans le Sud, il reste toutefois peu courant. Ce champignon généralement solitaire est un toxique sévère à l'état cru, provoquant de sérieuses gastro-entérites pouvant durer plusieurs jours. Il est comestible pour certains, après une longue cuisson ... Pour d'autres, quelques troubles digestifs ont, malgré tout, été observés : il est donc préférable de l'éviter.

Chapeau : de 10 à 30 cm, hémisphérique finement tomenteux puis convexe irrégulier et glabre à étalé, plus ou moins bosselé, à marge lisse, de couleur blanc sale à grisâtre ou chamois-gris , parfois nuancé de jaunâtre, rosâtre et/ou verdâtre

Lames : néant : tubes de couleur jaune puis orange à rouge vif virant au bleu au toucher

Anneau : néant

Pied : trapu et très ventru (jusqu'à 10 cm de diamètre) de couleur rouge virant à l'orange puis au jaune vers le sommet, couvert d'un fin réseau rouge, souvent jaune verdâtre à la base

Exhalaison : d'abort discrète puis désagréable, fétide

Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'au début de l'automne

Biotopes : bois clairs de feuillus (chênes, châtaigners, hêtres, et) mais principalement en lisières et clairières de ceux-ci, au bord de chemins les longeant lorsqu'il sont bien exposés, le plus souvent en plein soleil, appréciant les sols calcaires

Confusions : possible avec le bolet à pied rouge, dont le chapeau est plus foncé, également avec le bolet blafard lui aussi plus foncé de chapeau, le bolet rouge et jaune ainsi que le bolet à beau pied

Famille : boletacées

Nom scientifique : boletus satanas

Ressule émétique
(Russula emetica)

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La chair et les spores sont de couleur blanche. La cuticule peut être aisément pelée, signe de distinction avec sa cousine la plus ressemblante. Cette espèce a la réputation d'être toxique. L'amertume de sa chair est telle qu'il est préférable, de toute façon, de l'éviter.

Chapeau : de 3 à 10 cm convexe puis plan, rouge sang se décolorant parfois en rose, lisse, brillant en atmosphère humide, à marge lisse et légèrement sillonnée

Lames : libres à échancrées, relativement espacées, blanches à légèrement rosâtres

Anneau : néant

Pied : souvent en forme de massue, de couleur blanche à tendance jaunissante, fragile et particulièrement cassant

Exhalaison : faiblement fruitée ou de noix de coco

Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à l'automne

Biotopes : bois de feuillus, surtout de chênes, mais aussi de châtaigniers, hêtres et peupliers mêlés ainsi que tourbières et bois humides

Confusions : possible avec d'autres membres de la famille dont la russule jolie et la russule du hêtre

Famille : russulacées

Nom scientifique : russula emetica

Schléroderme vulgaire
(Schleroderma aurantium vulgare)

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La chair blanche devient noirâtre en vieillissant et l'enveloppe éclate alors pour essaimer les spores. On le trouve le plus souvent en groupes de 2 à 3 individus. Demeurant longtemps sur place, il prend parfois une teinte verdâtre sous l'effet de l'acidité de l'atmosphère. Proche cousin du scléroderme verruqueux, il est également toxique et n'inspire d'ailleurs pas les gourmets !

Chapeau : de 3 à 12 cm, sphèrique irrégulier ou de forme parfois allongée et semblant alors une patate parfois légèrement déprimée au sommet, à cuticule constituée d'une enveloppe coriace de couleur crème à fauve, jaune ochracé à jaunâtre ou brun clair couverte de verrues écailleuses plus foncées

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : néant : ancré dans le sol par des filaments (mycélium) paraissant être des racines

Exhalaison : métallique ou caoutchoutée, désagréable lors de "l'éclatement"

Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à l'automne

Biotopes : dans les bois aérés de feuillus et de conifères, à la lisière de ceux-ci, au bord des talus et chemins et même sur les landes, parfois sur la base de troncs d'arbres, notamment de châtaigniers, préférant les sols acides

Confusions : possible avec le scléroderme verruqueux

Famille : sclerodermatacées

Nom scientifique : scleroderma citrinum