Les mauvais - A BANIR ABSOLUMENT

MORTEL

Amanithe Phalloïde
(amanita phalloïdes)

Commentaires

La responsable de la majorité des intoxications mortelles ! C'est dire s'il faut s'en méfier et apprendre à la connaître : elle est généralement confondue avec l' agaric des bois, la lépiote pudique, le tricholome prétentieux, la volvaire gluante, la russule verdoyante, la russule charbonnière et l'amanite citrine ! Base bulbeuse et volve importante, lamelles libres, blanchâtres et spores blanches, telle est la silhouette de cette tueuse. La confusion qu'elle peut provoquer avec d'autres espèces est d'autant plus grande que volve et anneau disparaissent parfois ... dévorés par les limaces !

Chapeau : chapeau vert olive, de
5 à 12 cm, parfois jaunâtre ou blanc finement rayé, à marge lisse.

Lamelles : lamelles libres, blanchâtres et spores blanches

Anneau : gros anneau habituellement ample chez les sujets jeunes, disparaissant parfois car dévoré par les limaces !

Pied : blanc, de 5 à 20 cm sur 0,8 à 2 cm

Exhalaison : nulle ou légère, de rose fanée

Période de cueillette : de juillet à novembre mais avec de fortes poussées de septembre à octobre.

Biotopes : C'est dans les bois de hêtres et de chênes que vous la trouverez mais également sous les châtaigniers, les bouleaux, les noisetiers. Certains conifères tels qu'épicéas et pins maritimes l'abritent également dans le Sud-Ouest.

Confusions : amanite printanière (heureusement plus rare) et l'amanite vireuse, très ressemblantes, sont tout aussi dangereuses ! Elle provoque souvent la confusion avec les rosés des prés dans ... les prés en lisière de bois.

Famille : coprinacées, amanitales

Nom scientifique : amanita phalloïdes

Cortinaires des montagnes
(Cortinarius orellanus)

Description

Chapeau : convexe, puis en forme de cloche élargie et souvent mamelonné (3 à 10 cm), soyeux, sec, roux fauve vif.

Lames : peu serrées, adnées, fauve orangé à reflets chatoyants.

Pied : cylindrique, atténué à la base, fibrillé, jaune doré à roussâtre. Cortine très fugace, rarement visible.

Chair : jaune pâle, à légère odeur de rave, saveur douce.

Sporée : rouillée, spores amygdaliformes à ellipsoïdes.

Habitat

On le trouve aussi bien en montagne qu’en plaine. Il se rencontre en bois de feuillus et de conifères en automne, sur sols calcaires ou acides.

Toxicité

Cortinarius orellanus est mortel.
Les premiers accidents ont été répertoriés dans les années 50.
L’intoxication est retardée, les symptômes apparaissant entre 3 jours et 2 semaines, avec problèmes digestifs, douleurs, nausées, diarrhées, avec décès consécutif à une néphrite.
Le traitement vise à suppléer les fonctions rénales.